Depuis 1997 : Maître de conférences à l’Iut de Chalon-sur-Saône

 

1996-1997 : Professeur Sciences Physiques à l’Iut Chalon-sur-Saône

 

1991-1996 : Ingénieur de Recherches Kodak, Chalon-sur-Saône

 

1990 : doctorat en chimie (BDI, cofinancement CNRS-L’Oréal)

 

1987 : Diplôme d’ingénieur l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie – Mulhouse (ENSCMu)

 

 

Thème principal de recherche

Interactions entre des adjuvants organiques et les liants hydrauliques au cours de leur hydratation.

 

Mots clés

Superplastifiant- liants hydrauliques – hydratation – réactivité

 

 

• Les activités de recherche de l’équipe RSG au sein du laboratoire ICB

L’équipe de recherche « réactivité des systèmes granulaires » est une équipe du département Interface et Réactivité des Matériaux de l’Institut Carnot de Bourgogne – UMR 5209 du CNRS. Localisée à Dijon et elle compte 19 personnes (4 directeurs/chargés de recherche, 5 enseignants-chercheurs, 1 assistant ingénieur, 7 octorants, 2 post doctorants) et s’articule autour de trois sous-thèmes :

 

– Métallurgie des poudres (1 chargé de recherche, 1 doctorant) ;
– Réactivité des poudres à usage pharmaceutique (2 enseignants chercheurs, 1 doctorant) ;
– Réactivité des systèmes granulaires (3 directeurs/chargé de recherche, 3 enseignants-chercheurs, 1 assistant ingénieur, 5 doctorants, 2 post doctorants).

 

Les travaux menés par le dernier groupe nommé, auquel j’appartiens, visent à mieux appréhender les phénomènes physico-chimiques qui sont à l’origine l’évolution des propriétés des liants hydrauliques, notamment du ciment, lors de son hydratation. Ils concernent donc l’étude de la réactivité chimique des différentes phases initialement présentes, l’étude structurale des nouvelles phases formées et, l’étude des interactions particulaires entre ces différents constituants. Mon activité porte plus particulièrement sur l’étude des interactions entre adjuvants organiques et le ciment et dans ce cadre je m’intéresse donc à l’effet des adjuvants sur l’évolution des propriétés physico-chimiques du ciment au cours de son hydratation.

 

Cette équipe est partie prenante de différentes études initiées et réalisées dans le cadre de NANOCEM (réseau européen composé de 33 partenaires académiques et industriels).

 

 

Interactions de polymères superplastifiants de type PCP avec l’hydratation du ciment. Identifier les paramètres chimiques et minéralogiques du ciment qui gouvernent l’évolution temporelle de la fluidité de la pâte de ciment adjuvantée de superplastifiant.

 

Etude rhéométrique, suivie des réactions d’hydratation par calorimétrie, conductivité, suivi de la composition de la solution interstitielle par ICP (analyse élémentaire) et COT (suivi taux carbone et donc adsorption polymère).

 

 

Etude des interactions d’additifs organiques sur les propriétés d’usage de la pâte de ciment au jeune âge:

– effet de différents types de superplastifiants et de différents latex sur l’hydratation de phases pures. (calorimétrie, conductivité) et sur la structuration de la pâte au jeune âge (rhéométrie) ;

 

– effet fluidifiant de différents types de superplastifants sur suspensions inertes de calcite. (rhéométrie, suivi adsorption par COT)

 

– effet d’un additif organique sur l’adhésion mortier-polystyrène. (hydratation suivie par conductimétrie, analyse physico-chimique de l’interface : profilométrie, MEB avec microsonde, tension superficielle, porosimétrie)Etude de la précipitation d’halogénures d’argent et de leur sensibilisation chimique et spectrale par méthode de dopage ou d’adsorption. Travail de compréhension des phénomènes aux interfaces où interviennent de nombreux constituants (polymères, tensioactifs, cristaux d’halogénures d’argent, colorants…). (précipitation halogénures d’argent, analyse MEB, évaluation des performances sensitométriques, formulation, cinétique de développement)

 

Synthèse et caractérisation physico-chimique de tensio-actif polymérisable en vue d’obtenir des vésicules polymérisées. (synthèse organique, RMN, IRFT, DSC, microscopie optique, diagramme de phases cristaux liquides)

 

Collaborations avec cofinancements de 5 thèses et 2 stages post doctoraux avec Rhodia, Lafarge, Chryso.

 

– thèse CIFRE Lafarge, (Cédric Comparet, ingénieur recherche Lafarge, thèse soutenue 2004) Etude des interactions entre les phases modèles représentatives d’un ciment Portland et des superplastifiants du béton.

 

– thèse CIFRE Rhodia, (Luc Nicoleau,ingénieur recherche BASF thèse soutenue 2004) Interactions physico-chimiques entre le latex et les phases minérales constituant le ciment au cours de l’hydratation.

 

– thèse CIFRE Chryso, (thèse Laure Regnaud, ingénieur recherche Italcimenti,thèse soutenue Octobre 2006). Etude des interactions entre les superplastifiants du béton moderne et la pâte de ciment au jeune âge. Conséquences sur les phénomènes de surfluidification.

 

– thèse CIFRE Rhodia (ingénieur R et D CSTP, thèse débutée novembre 2004, soutenance prévue 2008). Etude des interactions physico-chimiques des phases minérales constituant les ciments en cours d’hydratation et certains additifs introduits dans les formulations de mortier agissant sur la maniabilité et les propriétés d’adhésion.

 

– thèse CIFRE Lafarge, recrutement en cours, 2008-2011 Etude de l’évolution de la fluidité de la pâte de ciment adjuvantée de polymère, au jeune âge: Effet de la chimie et de la minéralogie du ciment sur l’évolution temporelle de la rhéologie de la pâte de ciment adjuvantée de polymère de type PCP.

 

Participation à l’encadrement de travaux de thèses menés dans cadre du réseau européen NANOCEM (composé de 33 partenaires académiques dont EPFL, ESPCI… et industriels dont Sika, Lafarge, OLCIM….)

 

« Détachement » pendant 6 mois (Nov 2007-Mai 2008) au Laboratoire Central de Recherche de Lafarge situé à St Quentin Fallavier (38) dans le cadre d’un CRCT (Congé pour Recherche ou Conversion Thématique).

 

Ingénieur de recherche au Centre de Recherches Technologiques de Kodak Pathé (1991-1996).

 

Correspondante universitaire de l’Interface de Caractérisation des Matériaux – Pôle Plastique depuis sa création en Juin 2003 (cellule de transfert et de valorisation de larecherche implantée au sein du département SGM de l’IUT de Chalon sur Saône, 1 ingénieur et 1 technicien)